2 Chroniques 10:2-12

2 Quand Jéroboam, fils de Nébat, qui était en Égypte, où il s'était enfui de devant le roi Salomon, l'eut appris, il revint d'Égypte.
3 Or on l'avait envoyé appeler. Ainsi Jéroboam et tout Israël vinrent et parlèrent à Roboam, en disant:
4 Ton père a mis sur nous un joug pesant; allège maintenant cette rude servitude de ton père, et ce joug pesant qu'il nous a imposé, et nous te servirons.
5 Alors il leur dit: Revenez vers moi dans trois jours. Ainsi le peuple s'en alla.
6 Et le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient été auprès de Salomon, son père, pendant sa vie, et il leur dit: Quelle réponse me conseillez-vous de faire à ce peuple?
7 Et ils lui répondirent en ces termes: Si tu es bon envers ce peuple, si tu es bienveillant envers eux, et que tu leur dises de bonnes paroles, ils seront tes serviteurs à toujours.
8 Mais il laissa le conseil que les vieillards lui avaient donné, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui, et qui se tenaient devant lui.
9 Et il leur dit: Que me conseillez-vous de répondre à ce peuple, qui m'a parlé, et m'a dit: Allège le joug que ton père a mis sur nous?
10 Et les jeunes gens qui avaient grandi avec lui, lui répondirent, en disant: Tu diras ainsi à ce peuple qui t'a parlé, et t'a dit: Ton père a mis sur nous un joug pesant, mais toi, allège-le; tu leur répondras ainsi: Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père.
11 Or, mon père vous a imposé un joug pesant, mais moi, je rendrai votre joug plus pesant encore. Mon père vous a châtiés avec des fouets, mais moi, je vous châtierai avec des fouets garnis de pointes.
12 Trois jours après, Jéroboam avec tout le peuple vint vers Roboam, suivant ce que le roi avait dit: Revenez vers moi dans trois jours.

2 Chroniques 10:2-12 Meaning and Commentary

INTRODUCTION TO 2 CHRONICLES 10

This chapter is not only in sense the same, but is expressed almost in the selfsame words as First Kings chapter twelve, verses one through nineteen, so there needs not anything to be added to the notes there, which the reader is referred to.

The Ostervald translation is in the public domain.