Job 10:7-17

7 Quoique tu saches que je ne suis pas coupable, et que nul ne peut me délivrer de ta main.
8 Tes mains m'ont formé et m'ont fait tout entier. Et tu me détruirais!
9 Souviens-toi donc que tu m'as formé comme de l'argile, et tu me ferais rentrer dans la poussière!
10 Ne m'as-tu pas coulé comme du lait, et caillé comme un fromage?
11 Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.
12 Tu m'as comblé de vie et de grâces, et ta providence a gardé mon souffle.
13 Et voici ce que tu me réservais en ton cœur! Et voici, je le vois, ce qui était dans ta pensée:
14 Si je péchais, tu le remarquerais, et tu ne m'absoudrais pas de ma faute;
15 Si j'étais méchant, malheur à moi! Si j'étais juste, je n'en lèverais pas la tête plus haut, je serais rassasié d'ignominie et spectateur de ma propre misère.
16 Si je redressais la tête, tu me donnerais la chasse comme à un lion, et tu multiplierais tes exploits contre moi;
17 Tu produirais de nouveaux témoins contre moi, tu redoublerais de colère à mon égard, tes bataillons se renouvelleraient contre moi.

Job 10:7-17 Meaning and Commentary

INTRODUCTION TO JOB 10

Job here declares the greatness of his afflictions, which made him weary of his life, and could not help complaining; entreats the Lord not to condemn him but show him the reason of his thus dealing with him, Job 10:1,2; and expostulates with him about it, and suggests as if it was severe, and not easily reconciled to his perfections, when he knew he was not a wicked man, Job 10:3-7; he puts him in mind of his formation and preservation of him, and after all destroyed him, Job 10:8-12; and represents his case as very distressed; whether he was wicked or righteous it mattered not, his afflictions were increasing upon him, Job 10:13-17; and all this he observes, in order to justify his eager desire after death, which he renews, Job 10:18,19; and entreats, since his days he had to live were but few, that God would give him some respite before he went into another state, which he describes, Job 10:20-22.

The Ostervald translation is in the public domain.