Luc 22:47-65

47 Comme il parlait encore, voici une troupe survint, et celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant eux; et il s'approcha de Jésus pour le baiser.
48 Mais Jésus lui dit: Judas, trahis-tu le Fils de l'homme par un baiser?
49 Et ceux qui étaient autour de Jésus, voyant ce qui allait arriver, lui dirent: Seigneur, frapperons-nous de l'épée?
50 Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Arrêtez-vous.
51 Et ayant touché l'oreille du serviteur, il le guérit.
52 Puis Jésus dit aux principaux sacrificateurs, aux capitaines du temple, et aux anciens qui étaient venus contre lui: Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand.
53 J'étais tous les jours dans le temple avec vous, et vous n'avez point mis les mains sur moi. Mais c'est votre heure et la puissance des ténèbres.
54 Alors ils le saisirent, et l'emmenèrent, et le firent entrer dans la maison du souverain sacrificateur. Et Pierre suivait de loin.
55 Et quand ils eurent allumé du feu au milieu de la cour, et qu'ils se furent assis ensemble, Pierre s'assit parmi eux.
56 Et une servante le voyant assis auprès du feu, et le regardant attentivement, dit:
57 Celui-ci était aussi avec cet homme. Mais il renia Jésus, en disant: Femme, je ne le connais point.
58 Et peu après un autre l'ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Mais Pierre dit: O homme, je n'en suis point.
59 Environ une heure après, un autre insistait en disant: Certainement, celui-là était aussi avec lui; car il est aussi Galiléen.
60 Et Pierre dit: O homme, je ne sais ce que tu dis. Et au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
61 Le Seigneur s'étant retourné, regarda Pierre; et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, et comment il lui avait dit: Avant que le coq ait chanté, tu m'auras renié trois fois.
62 Et Pierre étant sorti, pleura amèrement.
63 Or, les hommes qui tenaient Jésus, se moquaient de lui et le frappaient;
64 Et, l'ayant couvert d'un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient: Devine qui est celui qui t'a frappé?
65 Et ils disaient beaucoup d'autres choses contre lui, en l'injuriant.
The Ostervald translation is in the public domain.